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À paraître

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GD, pour Fables fertiles, 17 octobre 2024

  • Octobre

Le 17 du mois a marqué d’une fabuleuse étoile l’un des ciels des éditions Fables fertiles avec la parution de « Clapotille », de Laurent Pépin, le conte de l’un de nos grands créateurs d’univers. Univers aux dimensions à la fois fantasmagoriques et très resserrées, puisque tout nous y atteint, comme nous affecte tout ce que l’on porte au plus loin de nous. Les frontières se brouillent, de l’empathie, du trouble, profonds. Un conte tout autant ludique que vertigineux ; un conte accablant, revigorant.

L’auteur de « Clapotille », sous le voile, aborde, d’un engagement total, des sujets étourdissants. L’esthétique linguistique est unique. Une voix, incontestablement…

Après Monstrueuse féérie (2022) et L’angélus des ogres (2023), Clapotille est le dernier acte d’un conte onirique, où se tracent les contours hallucinés d’un personnage hors norme, chevalier errant de temps éclatés, dont l’imaginaire est le royaume et seul ­refuge.
C’est là, au milieu des ruines de son esprit, que va naître Clapotille, tel un mirage.

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Incipit en accès libre en bas de page.

  • Janvier

La force effective de la création est de faire du réel. Et c’est avec Jérôme, tout au bord, son roman à paraître le 16 janvier prochain, que Clotilde Escalle crée du réel, éminent. Premier roman du catalogue 2025 de Fables fertiles. Jérôme, tout au bord est tout d’abord un choc littéraire, vibrant, qui scelle parfaitement la rencontre, fertile, avec notre maison. Il sera notre roman de la petite rentrée littéraire, ou plutôt le roman de ladite rentrée, tant il est ce joyau dont la vocation est d’être la plus vaste des propriétés de tous qui soit.

Le roman nous engage dans une bouleversante traversée de lointains intérieurs, dans cette auscultation patiente, conduite avec une force et une justesse sidérantes, des affres de qui ne sait plus comment continuer à se mouvoir, comment continuer. Là où la glue doloriste se complaît à donner le spectacle de la douleur, Clotilde Escalle abaisse la scène, tamise les feux des projecteurs, tant les vérités difficiles de l’être sont rêches, émouvantes, ne sont pas à brader. Un récit où se tissent absurde, humour et tragédie.

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Jérôme Veulin se retire à la campagne, après avoir roulé sa jeunesse à Paris. Il vit avec sa mère, écrit ce qui lui passe par la tête, au creux d’une attente indéfinie. Le temps alangui égraine des heures sans fin.
Jérôme tourne dans un ballet où s’agglutinent, ­indifférenciés, les objets et les êtres, dont la ressourcerie est le refuge et le théâtre immobile.
Avec Jérôme, tout au bord, Clotilde Escalle signe un nouveau récit bouleversant, où les profondeurs de l’être, à chaque page, palpitent, vibrent, au sein d’un univers où se tissent absurde, humour et tragédie.

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  • Février

Le temps est bien proche, c’est là notre conviction, où la nécessité de présenter Galien Sarde sera largement perçue comme superflue. Demeurera alors la belle et impérieuse nécessité d’informer le lecteur de chacune de ses nouvelles offrandes.

Fables fertiles a choisi de s’engager avec Galien Sarde au printemps 2022, et est depuis l’éditeur – avec Le Rouge et Laure, troisième roman à paraître le 13 février 2025 – de toute l’œuvre romanesque de ce jeune auteur qui connaît une magnifique trajectoire littéraire.

Le Rouge et Laure, c’est une nouvelle fois et sans conteste cette touche esthétique extrêmement maîtrisée de certain point de vue, mais détachée pour autant des usages normatifs de la langue bien faite. Le Rouge et Laure est objet de cette recherche singulière et reconnaissable entre toutes, sise entre onirisme et tension, au service, ici, d’un nouveau roman qui manque – un mot pour « éclatante réussite » – d’être uniquement polar parmi d’autres polars, puisque le romancier s’approprie les codes du genre avec la plasticité qu’on lui connait pour en jouer, et jouer la permanence de cette lutte vitale entre le sens tragique de l’existence et une intense vibration du désir. Oui, l’essentiel, avec Galien Sarde, est toujours ailleurs, puisqu’il nous ouvre les portes, bien des portes créatives. Intense.

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L’été, Lagord. Gaspard Vance s’éteint dans des ­circonstances troubles. Des doutes se font jour, une ­enquête s’ouvre. Gaspard Vance, il est vrai, était riche, et Laure, beaucoup plus jeune que lui, et à couper le souffle. Mais l’essentiel est peut-être ailleurs.
Avec Le Rouge et Laure, Galien Sarde signe son ­troisième roman, où se joue une lutte vitale entre le sens tragique de l’existence et une intense vibration du désir.

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  • Mars

« lhan Jung prête à sa vie privée, sociale, ce qui est normalement attendu, jusqu’à son réveil, ce lundi matin, où il demeure parcouru par un rêve étrange qu’il ne parvient à laisser tout à fait à sa nuit ».

À paraître le 6 mars 2025, Souvenirs de la maison de l’aube, de Guylian Dai, est le court roman d’une profonde mutation, un récit d’ombres et de surgissements, d’ouvertures à l’amour et à la grâce de l’aube. C’est aussi le récit, baroque, de ce qui dérange, de ce qui échappe, de l’accueil que le personnage-narrateur saura ou non réserver à ce nouveau visage de lui-même, tel qui semble se former, à l’encontre de tous ceux d’une édification longue, laborieuse, dont les contours viennent soudainement à s’effriter. Saura-t-il fonder, refonder, modeler de nouvelle main ? C’est encore le récit de la rencontre de l’autre, de cet autre du dehors, du fou et de la promesse, en premier lieu inimaginable, que celui-ci porte, du fait même de ce qu’il contient de dérèglements et d’accueils, qui le perdent et le sauvent tout à la fois. Une promesse, au travers d’un être manifestant un incroyable concentré de vie et de création. Ou ce pas de plus avant la chute ? Un risque, pris.

L’écriture s’invente au fil des pages, au cœur d’une logique tout entière de la sensation, de la découverte.

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Ilhan Jung prête à sa vie privée, sociale, ce qui est normalement ­attendu, jusqu’à son réveil, ce lundi matin, où il demeure parcouru par un rêve étrange qu’il ne parvient à laisser tout à fait à sa nuit.
Avec ce court roman, dense, Guylian Dai livre le récit troublant de la journée d’un personnage où tout, ou presque, vient à tomber. À lever ?
Un récit d’ombres et de surgissements, d’ouvertures à l’amour et à la grâce de l’aube.

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