Littérature et engagement ne sont pas incompatibles, mais indissociables

“Gérard Ousli est docteur en littérature comparée. Il interroge Guylian Dai, éditeur et auteur de Souvenirs de la maison de l’aube, roman à paraître le 11 mars 2025 au éditions Fables fertiles, tant sur la tension entre l’intime et l’universel que sur l’être et les états d’être, la question du surgissement, du doute, des failles, les limites de la conscience, de leur lien avec une possible crise systémique traversant nos sociétés contemporaines. Est également abordé le conformisme littéraire et la fiction comme espace critique ; l’altérité, l’identité et ses chemins revendicatifs. Une invitation à fabriquer du monde, élargi.
Gérard Ousli : L’aube, dans le titre de votre roman, évoque un moment de transition entre nuit et jour, le seuil, la frontière entre « ce qui ou celui qui fut » et « ce qui ou celui qui sera », la porte à ouvrir ou à claquer derrière soi. Quelle symbolique avez-vous souhaité donner à ce moment liminaire ? Est-ce un moment de basculement, ou serait-ce le roman lui-même qui serait structuré, construit, comme un lieu de basculement ?
Guylian Dai : Vous me posez d’emblée une question essentielle au regard du projet, puisque « l’aube », dans ce titre (…)” ACCÉDER À L’ENTRETIEN !