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Chers auteurs,

Série (août 2022)

© https://www.cuisineactuelle.fr/recettes/
Objet : connaître et présenter

Chers auteurs,

Connaître la ligne éditoriale d’un éditeur ; ce qu’il publie, est pour l’auteur postulant une belle économie de temps, d’argent, sachant que l’argent permet d’acheter de la farine, des œufs, et que le temps permet de continuer à concevoir et à réaliser des recettes, puis de compléter ainsi votre tapuscrit sur la pâtisserie si tel est votre bon vouloir, considérant que l’éditeur qui n’édite pas de livres de recettes n’édite pas de livres de pâtisserie, ni de livres de recettes (oui, l’éditeur, même dit « généraliste », est généralement bigrement borné).

Ne négligez donc pas cet effort préalable de connaissance avant tout envoi d’un tapuscrit (et n’envoyez pas de tartes, impubliables), soit cet acte qui consiste à lire la ligne éditoriale, voire à lire un livre publié par l’éditeur.

Ensuite, et s’il n’est pas de charte unifiée pour présenter un tapuscrit (papier, ou .pdf), certains principes sont, dans l’esprit, largement admis :

  • Aérer votre texte – soit ne pas chercher à faire ressembler à un livre ce qui n’est encore qu’un tapuscrit. Nous vous conseillons pour ce faire de choisir un interligne de 1,5 sur votre logiciel de traitement de texte ;
  • Prévoir une largeur importante sur l’une des deux marges de chaque page (s’agissant d’un tapuscrit papier ou pour liseuse), de façon à permettre au lecteur d’annoter au besoin ;
  • Choisir une police de caractère d’une grande sobriété pour ne pas appeler, même et surtout si vous êtes un joyeux créateur qui appréciez l’originalité à toutes forces, une lecture juste hallucinatoire – voire une non-lecture, ce qui demeure l’hypothèse la plus probable alors ;
  • Bien choisir la taille de la police de caractère (taille à 12 ou 13 en moyenne, selon la police) ;

Ces quelques principes ont tous trait à un niveau de confort ou d’inconfort de lecture et ne sont surtout pas à négliger, car l’éditeur est un être fragile qui peut vite pleurer, crier, ou encore piétiner à la vue de certains tapuscrits trop novateurs, trop en avance sur leur temps, d’un point de vue formel.

Voilà pour aujourd’hui, chers auteurs. C’est certes bien peu de choses, puis tout cela est évident, mais les boîtes aux lettres des éditeurs sont régulièrement chargées de contre-évidences qui attestent de la nécessité de faire comme si rien ne relevait de l’évidence, et cela autant que se peut.

Veuillez agréer, chers auteurs, la considération distinguée que l’on se doit.

Nota : n’oubliez pas d’indiquer prénom, nom et adresse sur la première page, un numéro de téléphone et/ou une adresse courriel, mais aussi le nombre de pages, de caractères, que contient le texte, espaces comprises (oui : “comprises” est ici au féminin).

© GD2022 pour Fables fertiles

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