“C’est à l’éditeur de dénicher les nouveaux talents. Son pire cauchemar ? Rater un succès littéraire et passer à côté d’un nouveau talent !”
extrait d’une fiche métier à destination des futurs étudiants
Risquons-nous un peu… : passer à côté est cheminer, et rater un succès est un bon parti, s’il s’agit de le bien rater pour le chemin.
Une épine, l’image d’Epinal…
Risquons-nous à expliquer ; à échanger et à laisser le choix des cauchemars et des rêves aux jeunes qui n’ont pas que La Gagne à apprendre au risque, sinon, de ne point apprendre grand-chose et de… passer à côté d’un monde à (ré-)inventer.
Risquons-nous encore : “le succès” fait résultat d’un processus déterminé où l’on a été rendu patient pour n’avoir rien lâché de ce qu’il était bon de tenir est d’un autre bois que de cagette : il est dense et durable et rien n’oblige à le brûler. Il dépasse une vie ; soi, parfois.
“Peu de postes, des salaires modestes (…). Bousculé par le développement de l’image et du numérique, le secteur du livre continue d’attirer de nombreux jeunes” : ajoutons le sésame Master prescrit et l’on a fini de souffler le froid et le chaud ; de fabuler vulgairement ; d’achever de perdre le jeune…
Croiser les sources…
“Culture” ? “Engagement” ? “Rayonnement” ? Non… : le lexique de la fiche métier est de son propre genre. De la fiche réalisée par le titulaire d’un Master à l’avis d’un pauvre hère : croisez les sources, valeureux prétendants !
“L’image et le numérique”, enfin : un alpha et un oméga, tout autant opportunité que ce qui tue.
Fractures.