Les éditions Fables fertiles vous adressent en ce premier jour de l'année tous leurs vœux afin que l’année 2024 nous apporte le meilleur qu’il puisse se concevoir et au-delà, tant des points de vue physique, intellectuel, moral, que littéraire, bien sûr. Des vœux qui sont également l’opportunité de remercier vivement l’ensemble des lecteurs venus nous…
L'intelligence de synthèse à l'épreuve des fées
"Il avait enfin gagné sa chute, pensait-il." (in Trafic, de Galien Sarde) : l’I ne l'a pas écrit et ne l'écrirait pas. "Sur les dalles glacées de mon imagination, je m’effondre, et tu dardes tes rayons sur moi. »" (in La nuit est toi, de Claire Boitel) : l’I…
Les éditions Fables fertiles fêtent en ce mois d’avril 2023 les un an d’existence du catalogue.
Cette date anniversaire est l’occasion de vous proposer un Il était une fois, mettant en mots l’histoire d’une conception graphique originelle venue illustrer, en pratique, une ligne éditoriale. C’est aussi l’occasion de rendre un hommage au livre-objet au regard d’enjeux…
Lecture de L’Instant fertile de ce mercredi 22 mars 2023, 18 heures, sur la chaîne YouTube de la maison : “Georges Perros n’est pas frivole”
Notre maison d’édition propose à compter de 2023 des lectures d’extraits de livres du catalogue de Fables fertiles.
La ligne éditoriale de la collection est fondée en dépit de certaine conception de la littérature qui postule que tel art n’a rien à devoir ou à faire avec « les luttes » – entendre : rien à faire avec « la politique ».
L’idée qu’un certain nombre de productions à caractère scientifique, dans le champ des sciences humaines, notamment, et en particulier de l’anthropologie, puissent mettre en jeu des stratégies narratives, des voix amplement singularisées, un style… – et donc constituer littérature – a longtemps été considérée comme ce qui constituait et constitue une marque du discrédit,
L’écrivain œuvre de sorte que les mots « s’effacent » derrière ce qu’il veut dire, et ceux-ci – ces mots d’un vocabulaire concret – passent donc au tamis, aux fins de ne voir conservé que ce qui veut être dit, de ce que quelqu’un veut dire, soit Jules Supervielle éveillé et Jules Supervielle, dormeur conscient.
S’agissant du mot au sens tel que nous le connaissons aujourd’hui, la philosophe et anthropologue Carlotta Santini parle d’un « étrange accident » qui aurait conduit à un sens issu d’une crase entre litterae et cura.
À un peu plus d’un trimestre des deux premières parutions inaugurant le catalogue de notre maison d’édition, et à quelques semaines de la parution du troisième ouvrage de ce même catalogue Année zéro, les prémices ont comme une fragrance de ce sens antique de prémices, considérant ces premières œuvres de natures offertes aux divinités, et…