Skip to content Skip to footer

L’ACHAT PAR C.B. EST ARRIVÉ. FRAIS DE PORT : QUID ?

Il était important pour la maison d’apporter une réponse aux lecteurs, aux abonnés à la newsletter. Et de poser, à cette occasion, quelques mots prospectifs.

Certains d’entre vous nous ont demandé pendant un temps, un temps certain – il ne fut pas aisé de mettre cette fonctionnalité en place – d’ajouter sur notre site la possibilité d’acquérir des livres de notre catalogue en faisant chauffer modérément, amoureusement, passionnément ou à la folie, une carte bancaire.

Voilà qui est chose faite !

Nota : qui préfère virement ou chèque peut toujours avoir recours à l’une de ces deux formules.

Pour rappel, le ou les livres sont ensuite expédiés dans les 24 à 48 heures en moyenne et les frais d’envoi sont à notre charge. Un merci à Marine, qui a œuvré, largement. À Daniel. Une attente satisfaite et des usages à bâtir.

Et votre soutien est important, en ce domaine spécifique de la « vente directe » via notre site, car si notre maison d’édition – ce fut dit dans un précédent article – fête avec joie, en ce mois d’avril 2023, un an d’existence du catalogue, le projet qui consisterait à fêter une deuxième année est actuellement un véritable horizon d’incertitude au vu d’une situation de fragilité économique, préoccupante, que connait la maison. Elle se pourrait expliquer de bien des manières, mais nous nous contenterons de remercier, vivement, celles et ceux qui nous ont fait confiance ; ont soutenu notre projet, et celles et ceux, par avance, qui viendraient soutenir notre action éditoriale aujourd’hui et demain.

Frais de port : « Je t’aime… moi non plus »

S’agissant des frais d’envoi, de nouvelles dispositions légales imposeront en octobre prochain une facturation de “3 euros minimum” de frais d’envoi pour toute vente de livres à distance d’un montant inférieur à 35€. Il est là à se réjouir pour les libraires. Et nous nous réjouissons, tant nous avons dit à quel point nous pensons que le métier est beau, le service nécessaire, « essentiel », en référence à l’inessentiel dans lequel les librairies furent un temps renvoyées lors de la gestion gouvernementale de la crise sanitaire « COVID ».

La mesure emportera en revanche quelques effets moins désirables, particulièrement en cette période de baisse de pouvoir d’achat, pour les lecteurs éloignés d’une librairie par exemple, qui devront supporter la hausse du prix du livre frais compris, dès lors qu’ils achèteront via telle ou telle plateforme de vente sur internet.

Les éditeurs indépendants, et notamment les éditeurs à l’économie fragile – ils sont nombreux –, auront aussi à supporter des effets peu désirables qui porteront notamment sur l’attractivité de leurs livres très nettement moins diffusés, en volume, chez les libraires, que le sont les livres des éditeurs des grands groupes qui concentrent 80% du marché du livre.

Les éditeurs indépendants, mais aussi les auteurs, subiront un impact questionnant, également, du fait de reports plus importants des lecteurs vers le livre d’occasion, peut-on supposer.

Création, diversité, et cœtera

Soutenir la création et la diversité culturelle demeure donc l’enjeu si toutefois ces mots ne doivent pas être que des mots, aujourd’hui plus qu’hier, et probablement moins que demain.

Crédits : strichfiguren.de – stock.adobe.com

La disposition concernant les frais de port comporte ainsi nombre d’implications que le gouvernement ne mesure que mal encore, semble-t-il, admettant par la voix ministérielle qu’elle sera probablement contournée « d’une manière ou d’une autre » par les gros opérateurs (notamment par le recours au « panier mixte », qui pourrait permettre aux acheteurs de bénéficier des frais de port gratuits en achetant un livre accompagné d’un article d’une autre catégorie, etc.).

Notre maison d’édition n’intervient pas en matière de sécurité routière, mais emprunte pour finir une formule qui nous paraît être, décidemment, de circonstance : soyons vigilants ensemble.

©GD2023 pour Fables fertiles

Leave a comment